Situé à Liège, le fort a une histoire mouvementée. Construit en 1817 par l'armée Hollandaise (le royaume Belge ne sera fondé qu'en 1830), ce fort fera partie de la ligne de fortifications existant le long de la Meuse.
La capacité d'accueil du Fort est de 3000 hommes, mais malheureusement ne servira jamais de moyen de défense. Il sera capturé par les liégeois lors de l'insurrection de 1830 et deviendra une simple caserne.
A la fin du 19ème siècle, il sera complètement obsolète et sera pendant les deux guerres mondiales capturé par l'armée Allemande. Pendant la Libération, le fort servira d'hôpital militaire à l'armée Américaine. On peut voir encore aujourd'hui de nombreuses traces de tous ces changements successifs, par exemple des "Rauchen verboten!" écrits sur les murs ou encore " 28th General Hospital US Army".
Un autre point intéressant sont les fresques peintes dans les casemates par les militaires au début du siècle. Elles retracent la vie quotidienne du "plouc" comme on appelait ces soldats d'infanterie. Le site est vraiment immense et s'étale sur 30 hectares.
L'ASBL La Chartreuse s'évertue à l'entretenir et à faire valoir sa richesse historique depuis 1986!
Bonsoir, vos photos sont très belles 👏 Savez-vous si le fort est toujours d'actualité? Pas démoli? Fans de photos et d'histoire, mon compagnon et moi souhaiterions y aller mais venant de Charleroi on aimerait savoir si il est toujours debout..
Bonsoir,
Le site du fort de la Chartreuse est toujours accessible et continue sa lente décomposition. En principe interdit au public, la quasi absence d'entrave permet d'y pénétrer assez facilement, je m'y suis rendu la dernière fois, fin mai 2018.
J'y ai passé toute mon adolescence a jouer dans les galeries , a explorer cette endroit magnifique cela date de + 20 ans ..... qu'est ce devenu ??????
bonjour y a t-il plusieurs point d'accès aux galeries j'aimerai y pénétrer mais je ne trouve pas d'accès merci
Bonjour à toutes et à tous. En 1944 à la libération, alors que j'avais sept ans, j'étais pensionnaire dans le petit pensionnat des sœurs de l'enfant jésus qui était situé au pied du fort de la Chartreuse, juste à côté de son entrée arrière. Les terribles moments que j'y ai vécu à la libération, j'en ai des souvenirs très désagréables. À partir du moment ou nous avons vu la Wehrmacht abandonner le fort à la grande joie des religieuses qui disaient «Les boches s'en vont nous serons bientôt libérés» Elles déchantèrent quand le lendemain une division blindée SS les remplaça. En fin d'après midi, alors que nous prenions notre bain à l'extérieur et que les blindés noirs pénétraient encore dans le fort, un avions vint les mitrailler et nous étions en plein dedans. Le vacarme était infernal avec la DCA du fort et des chars. Heureusement personne ne fut touché ce fut un vrai miracle, nous n'avons pas pu souper car les obus ont commencés à tomber dans la cour. Nous nous nous sommes réfugiés dans une petite casemate qui se trouvait dans le pensionnat et servait d'économat et qui était fermée par une grosse porte blindée. Nous y avons passé des moments de frayeur à chaque salve d'obus. Nous y sommes resté, je ne sais pas combien de temps mais cela m'a parut bien long, dans ma mémoire d'enfant cela m'apparut plusieurs jours, mais je peux me tromper. À un moment donné, n'entendant plus rien les sœurs nous ont fait sortir pour prendre de l'air, il n'y avait plus de fenêtres, le sol était couvert de verre brisé et de gravas. Comme nous sortions en ligne, nous avons vu, dans la cour, trois Allemands ce diriger vers nous, la religieuse nous dit rentrez vite, ce que nous fîmes alors que les SS nous criaient d'arrêter, nous nous sommes précipités dans la casemate, mon frère à toujours prétendu qu'ils avaient tiré, mais comme j'étais le premier à entrer et que j'étais terrorisé je ne m'en souvient pas, mais mon cœur battait à tout rompre. Dès que la porte blindée fut fermée il y eu des coups terribles donné sur la porte mais elle résista. Je pourrais vous en parler des heures. Il est étrange que je ne lis rien de cela dans tous les documents que j'ai consulté jusqu'à présent, bien au contraire on y mentionne que rien ne c'est passé à la libération, à part le petit scout qui c'est fait abattre alors qu'il faisait pavoiser le drapeau Belge dans le clocher de l'église. Je m'en souviens très bien on nous en parlait toujours et nous avons prié pour lui très souvent. Mon frère et moi n'avons pourtant pas rêvés, j'ai maintenant 80 ans je suppose que bon nombre des témoins de l'époque, surtout les religieuses ont quitté ce monde. N'y a t'il plus personne pour confirmer mes dires ? Je suis Canadien depuis 55 ans.
Bonjour merci beaucoup pour ce partage d'un bout de votre histoire ce serait avec grand plaisir d'en écouter la suite de cette histoire si vous accepteriez dans parler en priver ça serait un grand plaisir pour moi car on ne trouve pas souvent la vérité dans les livres et articles seul les personne qui on vécu connaissent la vérité merci d'avance bien à vous
J'y suis allée pour un shooting de groupe de musique, aucun problème à signaler. Nous sommes monté tout en haut du bâtiment en "U" sans soucis. Maintenant il faut se rappeler que c'est un édifice en pierres abandonné donc il ne faut pas prendre des risque inutiles non plus. Nous avons croisés des promeneurs et d'autres photographes, tout ça dans une bonne ambiance.
Endroit vraiment cool !
Bonjour, j'y et fait mes quatre mois d'instruction militaire fin de l'année 1951 et fait partie des miliciens joueurs de clairon.
Nous avions eu l'occasion de jouer dans le centre de Liège avec la musique du 10ième de ligne. Des photos de cet événement
avaient été faite par le journal " La Meuse" de l'époque. C'est ainsi que j'avais découvert la cité ardente et en ais gardé
quelques bons souvenirs lointain. Avec le salut d'un Brusseleir.
Bonjour, je m'y suis rendu a ce jour (01/05/15) pendant la nuit et je dois dire que c'est immense , je m'y suis presque perdu... Accès vraiment très facile par contre petite montée d'adrénaline lorsque deux personnes ont braquées leur lampe de torche depuis l'entrée vers les fenêtres du bâtiments principales néanmoins ils ne sont pas venus a notre rencontre , endroit chouette a aller se promener même la nuit.
Bonjour tout le monde, j'ai été voir sur place l'ancienne caserne, je suis admiratif de ce qu'a pu faire l'armée pendant la guerre.. Félicitation pour le site internet ainsi que les photos sont sublimes... Bravo
Bonjour, j'ai habité la caserne de la Chartreuse, mon père y étant militaire et concierge. Aujourd'hui j'aimerai la faire visiter à ,ma section tourisme et retrouver des copies de documents d'époque. Mes parents étant décédés, je n'ai plus aucun de ses documents. Nous avons tout donné à l'ASBL qui s'est occupée des visites quand nous avons quitté la caserne. Merci d'avance. Catherine.
Bonjour a tout le monde, militaire et civil, j'ai eu l’occasion de faire une livraison dans ce fort qui étais toujours en activité au départ du ci N° 1 a Saive, avec mon camion un ancien bedford dans le cadre de mon service militaire, je leur ais livré du carburant et des vêtements de militaire qui étais radié ainsi que du matériel de chambré, cela ce passait dans l'année 1974. C'est vrais ce que l'on dit: C'est grand
Bonjour, J'ai été visité le fort aujourd'hui mais je n'ai pas trouvé les cachots allemands? Pouvez vous me dire où ils se trouvent? Merci
Bonjour à tout le monde, on m'avait déjà parlé de la chartreuse, et j'ai été m'y rendre et je suis vraiment tombée sous le charme de ce lieu. Je suis fascinée par la chartreuse et j'aimerais vraiment, si possible avoir contact avec des personnes qui ont été caserne, soldat ou autre dans ce fort. Je vois qu'il y a quelques témoignages dans les commentaires, si possible d'avoir contact avec ces personnes je serais vraiment intéressée Merci d'avance,
bonjour à tous, je tiens a dire que si aujourd'hui , la chartreuse est assez délabrée, elle n'en reste pas moins magnifique. je pense que même si ce n'est plus comme avant, ça vaut vraiment la peine d'aller visiter. Il y a certes des graffitis, mais c'est plus de l'art que autre chose. Les bâtiments sont impressionnants. L'entrée est libre, aucune porte n'est fermée. Y allant moi même souvent, je n'ai jamais vu de chiens ni fait de mauvaise rencontre. c'est tut simplement un site magnifique qui n'est pas en démolition) et je pense que le caractère abandonné des bâtiments en fait tout le charme.
j'ai été caserne dans cette caserne de décembre 61 jusqu'à fin Aout 62 en tant que cpl au 123 TTR,peloton installateur, quand je vois comment le site est devenu, cela me rend triste, car à l'époque malgré la vétuste du site tout étaient clean, le bâtiment américain étant nos chambres, et en parfait état, je me rappelle d'un certain Roger Claessens qui a fait un certain temps son service avec moi,c'eatait le bon temps!!
Pour répondre à Ad2014, je suis allée visiter les lieux ce samedi 22.02.14 et il y a des entrées partout ! pas besoin de se faufiler par un grillage "c'est libre" , et a mon avis la police n'en a que faire, et ne peut pas surveiller tout le site ! On y a croisé beaucoup de monde ! Graffeurs, photographes, même un couple avec un bébé ! (pas très prudent cela dit, car dans les greniers des parties du toit menacent de s'effondrer d'un jour à l'autre ! Les bâtiments sont salement dégradés... Mais la visite en vaut la peine, dans le respect bien entendu ! car hélas c'est un trésor de notre patrimoine qui se perd là bas...
Quel est l'état de ce site actuellement ? C'est possible de prendre des photos ? Ou alors trop de patrouilles de police ? merci
j'y etais en 1963 123 TTR venant de Namur pour partir vers Hasselt
Je promène mon chien sur le site tous les jours , un vrai paradis pour les chiens , pourvu que ça ne change pas. Des sentiers de promenade ont été aménagé récemment et l'accès aux véhicules a été bloqué , heureusement car ça devenait n'importe quoi .Pour ce qui est des photos , tout le monde en fait régulièrement , moi y compris et je n'ai jamais entendu parler d'autorisation etc... Pour ce qui est des Paintball et autre , c'est interdit, mais il arrive encore que certains groupes y viennent clandestinement. Ceci-dit il y a régulièrement des patrouilles de police , de plus les riverains n'aiment pas trop ce genre de chose. Il n'y a plus personne qui habite sur le site , sinon quelques SDF qui viennent de temps en temps y loger en tente .
J'y était en 1966 comme soldat milicien comme radio au 123E TTR. J'ai connu Christian Piot, qui était poseur de cable, mais il était souvent absent pour cause d'entrainement football au Standard. Dans la salle radio, il y avait un poele au charbon qu'il fallait allumer tous les jours. J'ai meme été infirmier de garde certains week-end pour remplacer le militaire de carriere.
pourriez vous me dire s'il y a besoin d'autorisation pour faire des photos sur ce site
Je suis voisin du fort de la chartreuse. Aujourd'hui, heureusement le paintball/airsoft y sont interdits. La maison du gardien est détruite, et sur le côté, une troupe d'artistes babacool occupe les lieux. Les accès sont ouverts, cad plus de barrière fermée, on entre et on sort comme on veux ce qui est bien et en même temps non, le cimetière militaire à l'intérieur du site a été dépouillé des plaques de cuivre portant les noms des soldats, une vraie honte. Le site garde son âme mais d'années en années, la situation empire.
bonjour ,je laisse un message pour demander ou l on doit s adresser pour avoir une autorisation afin de pratiquer le airsoft merci
Je suis allé soldat au 123ttr en 69, j'étais barman au mess sous of et coiffeur,que de bons souvenirs.Mon nom est inscrit sur le mur du cachot a côté de Roger classen et nico dewalque,les cachots se trouvaient a l'entrée prés du corps de garde, je n'oublierais jamais mon passage a la chartreuse
Je m'y suis rendu plusieurs fois et l'endroit est désert ! Il n'y à nullement de gardien et encore moins de chien. L'endroit est reculé par rapport à la route, il y à une habitation plus près mais c'est tout!
Cette caserne à été ma demeure depuis le 1 août 1951 jus'que la fin de novembre 1951 dans la 6me Cie. Sommes partis vers Hemer en Allemagne pour y joindre le 1re Chasseurs à Pieds, Cie AL comme chauffeur "Bren Carrier"
Bonjour, Quelques hangars et baraquements ont été rasés il y a +/- 2 ans, mais le plus intéressant est toujours là! S
Comme d'habitude ce site est un plaisir à parcourir
Sur le panorama, il y a une pelleteuse bleue & blanche ... le site est il en destruction ?
A bientot
Décembre 62 et janvier 63 j'ai été caserné ces dezux mois à la Chartreuse.C'était à l'époque une caserne de transit. Nous étions quatre militaire du 14 TTR de Verviers envoyée en subsistance à la Chartreuse. Je ne sais toujours pas l'objet de cette mission ! A la Chartreuse il n'y avait qu'une trentaine de militaires et pas d'officiers ! Et là ... j'ai rencontrer un homme charmant,élégant,gentil, la classe quoi! il était l'image inverse qu'il reflétait ... c'était ROGER CLAESSEN ! Je ne l'oublierai jamais,ni mon passage dans la cité ardente.Les liégeois sont vraiment accueillant!
Bonjour, J'ai pu visiter ce site lors des Journées du Patrimoine il y a quelques années. Le site était déjà délabré mais intact, pas encore de travaux. Ce qui m'avait stupéfié, c'était les peintures murales ainsi que des graffitis allemands qui dataient de la Seconde Guerre (dans une vieille galerie menant des anciens bâtiments vers les nouveaux). Petite rectification à ce qu'a dit un des intervenants : les impacts sur les murs des nouveaux bâtiments ne peuvent être imputés aux Allemands en 1943, puisqu'ils occupaient les bâtiments à cette époque, et je vois mal la Luftwaffe mitrailler ses propres sodats après 3 ans d'occupation... Non, ces impacts datent peut-être de 1943, mais ils sont alors l'oeuvre d'aviateurs alliés, qui ont décidés de donner une bonne frayeur aux occupants allemands des lieux. En fait, ils datent plus probablement de septembre 1944, lors de la Libération (les impacts étaient groupés près des fenêtres du dernier étage). Il y a eu quelques combats d'arrière garde aux alentours du 9 septembre, car des Allemands s'étaient retranchés dans la caserne. L'un deux a même descendu un jeune inconscient qui était monté dans le clocher de l'église de Belleflamme pour y mettre un drapeau belge... J'ai pu y retrouver un modeste vestige de l'occupation allemande qui traînait dans la grande cours face aux anciens bâtiments : une petite boîte en bakélite contenant encore une pommade anti-gaz, que chaque soldat allemand portait sur lui.
Service militaire en 1955 en même temps que DIERENDONCK
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